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Il était temps (chansons d'arri​è​re​-​garde)

by galay-galay

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1.
Trouver sa place Faire son trou Sortir un as Se mener à bout Il était temps Qu'on se dépasse Je m’voilais la face Tu évitais tout Je fuyais les glaces Tu étais à bout Il était temps Temps qu’on ressasse Nier qu'ça lasse Courir à genoux Cacher les traces Crier au loup Il était temps Qu'on se défasse Tu me menaces Je prie les fous Tu m'oublies hélas Je deviens mou Il était temps Temps qu’on efface Feindre l’angoisse Faiblir debout Refermer le sas Craindre à peu près tout Il était temps Il était temps On a eu l'audace De lâcher tout En face à face Juste avec nous On a pris notre place On a fait notre trou J'te sors un as Tu m'crois jusqu'au bout
2.
Sous un soleil de plomb Mes frustrations indicibles Et futiles passent au crible De l'horizon Ma chair et ma raison Se dissolvent et je guette La fin sans que l'on y prête Un seul soupçon d'attention Sous un soleil de plomb Les horloges qui s'arrêtent La vie que l'on me prête Sont des points de suspension Il est midi infiniment Le silence règne en maître Là une odeur discrète Rompt l'isolement Midi, silence Ca brûle, l'ennui Soleil arrogant Assommant l'envie Midi, silence Ca brûle, l'ennui Soleil arrogant Attendons la nuit Languis, essoufflé Je limite mes pas Efforts a minima Le soleil a tapé A la portée de ma main Tout ce qui est de besoin Midi, silence ... Je croule, accroupi Cette chaleur moite Comme une ruelle étroite M'oppresse et m'ennuie Tant attendu viendra Le soir, me réveillera Midi, silence ... Ebloui, somnolant On n'espère rien La moiteur aux mains Nous rend inconscients Plein de fièvre enivrante On attend la délivrance Midi, silence ...
3.
Marianne 03:28
Marianne ô précipice Marianne en haut dévisse En bas se délite la Miss Marianne n'est plus en lice Marianne fait bonne mine Marianne pourtant décline Ses bas encore s'abîment Marianne au fond déprime Marianne croit sublimer Marianne croit briller Elle s'ébat assurée Marianne s'est oubliée Marianne juste émérite Marianne au fond s'abrite Abattue et si réduite Marianne est toute petite
4.
Veille 02:05
Des visions de brouillard J'avance au hasard Du trafic de ma tête Bouchons, klaxons Ca résonne au fond C'est fou ces tonnes De sons aphones Je veille et veille Des visions de brouillard J'avance au hasard Circulation bouchée Le flot s'arrête Toi es-tu prête Tu m'as déjà oublié Etait-ce déjà si tard Je veille et veille Des visions de brouillard J'avance au hasard De ruelles en impasse De nuits pleines de fête Rien ne me raisonne Où étais-tu passée T'étais-tu lassée Je veille et veille Des visions de brouillard J'avance au hasard Du trafic de ma tête De ruelles en impasse De nuits pleines de fêtes Du trafic de ma tête Du trafic de ma tête Je veille et veille
5.
Alix 03:16
Lascive Alix s’est endormie Naïve comme aux premières nuits Chétive Alix attend, s’ennuie Passive Alix oublie Quand elle valsait Légèrement Quand ils valsaient Au temps présent Dérive dévie la noctambule Tardive lueur, crépuscule Rétive sa mémoire capitule Prive, oublie, dissimule Quand elle valsait Légèrement Quand ils valsaient Au temps présent Hâtive l'horloge de la nuit Enivre le cœur qui la suit Vive la valse les saisit Furtive comme une rêverie Quand elle valsait Légèrement Quand ils valsaient Au temps présent Lascive Alix s’est endormie Naïve comme aux premières nuits Chétive Alix attend, s’ennuie Passive Alix oublie Quand elle valsait Légèrement Quand ils valsaient Au temps présent Alix ne s'explique ensuite Prétexte qu'il a pris la fuite Perplexe Alix éconduite Par réflexe rêvait la suite Elle valserait Légèrement Ils valseraient Au temps présent
6.
Frêle 02:03
Frêle comme un esquif Tu files frôlant les récifs A fleur d'eaux Nos vies effleurent le vice De cœurs à fleur de peau Si tendres soient ces récifs T'attendre est un supplice De vertigo Frêle comme un esquif Tu files frôlant les récifs A fleur d'eaux Ton corps, jeunesse exquise Que je dévore, odore et colore La blessure de tes mains mises Sur mon corps cristallise Notre sort Frêle comme un esquif Tu files frôlant les récifs A fleur d'eaux Celles de notre calice Que de ta lippe Tu bois jusqu'à la lie Frêle comme un esquif ... L'abîme de mon âme abimée Sanglote et je dévêts mon être abscons Quand une fois allongé Près de toi je fonds d'émoi égaré Dans tes bas-fonds Frêle tu es mon if Ma belle enfant mon délice Dans les dédales du temps
7.
L'oubliée 03:39
Tu m'as quitté mais je t'acquitte De tes fautes, défauts futiles Furent-elles responsables petite De notre amour annihilé Lentement je t'oublie sûr De ne te vouloir plus jamais Et pourtant les souvenirs durent Pour autant qu'ils soient regrets L'écueil dans l'enclave s'aggravait J’aimais pourtant t'oublier Il est des fois quand j'ironise Les traits de nos amours passés Comme les enfants immortalisent L'heure de leur premier baiser L'écueil dans l'enclave s'aggravait J’aimais pourtant t'oublier Tu n'es plus qu'un éclair esclave Du temps qui sert l'instant passé Orageuses mais douces entraves A l'infini sentiment des aimés L'écueil dans l'enclave s'aggravait J’aimais pourtant t'oublier
8.
Jeu d'Oedipe 03:52
Amour sourd à ton sort Son retour met à mort Au détour des décors Vient le jour puis l'aurore Tu auras beau couper court Chercher un ailleurs Ton départ sans retour Ne pleurera rien de meilleur Tes pères, tes amours Éprouveront tes rancœurs Quand jour après jour S'éloigneront tes lueurs Coup du sort à coup sûr Corps à bout sur les bords Cœur impur qui le déplore ? Un pour tous et encore Tu auras beau couper court Chercher un ailleurs Ton départ sans retour Ne pleurera rien de meilleur Tes pères, tes amours Éprouveront tes rancœurs Quand jour après jour S'éloigneront tes lueurs (phrase piano sur diminuée) (main gauche en montée de basses) Contre-jour qui t'honore Réconfort de velours Demi-tour qui t'ignore Te dévore jour àprès jour Au point mort Môme toujours Au moins pour Tes remords O murmure Qui te mord Rien n'augure L'heure d'éclore Tu auras beau couper court Chercher un ailleurs Ton départ sans retour Ne pleurera rien de meilleur Tes pères, tes amours Éprouveront tes rancœurs Quand jour après jour S'éloigneront tes lueurs
9.
Mon inertie n'alerte Qu'un seul souci de survie Poursuivi par la paresse De mon gré je grossis Apathique lézard Empatté délétère Il n'est jamais trop tard Pour ne rien faire Immobile acharné Un pacha né soucieux Du confort conféré Par un lit bien moelleux Oisif, un brin traînard Jamais je ne m’affaire Il n'est jamais trop tard Pour ne rien faire (solo) Quand au frais m'est offerte L'ombre sur mon balcon Je m'y pose et observe Les passants paraissant Courir après leur retard Haletant, en sueur Il n'est jamais trop tard Ferré dans mon foyer Un fieffé foutoir Grand feignant qui feignait Une grave maladie rare Jouisseur et pantouflard Jamais je n’accélère Il n'est jamais trop tard Pour ne rien faire Cœur à prendre si tu l'aimes Léthargique et éteint Plus encore quand s'emmêlent Tes parfums au traversin Sous la couette ce soir N'oublie pas persévère Il n'est jamais trop tard Pour ne rien faire
10.
Plages 03:07
Des hordes d'anthropophages S'approprient les côtes Le long des rivages S'entassent des cohortes D'animaux humains Humectant d'envies Déviant leurs regards De perfidie Belles dunes de sable Aux chaleurs folles Soleil effroyable Intouchable sol Vous les rendez pâles Éveillant l'instinct Sauvage De l'étreinte Le sel de l'eau marine Recouvre leurs corps Des cuirs d'or luisent Subliment leurs torts Suintants, épicés Les mâles s'emballent Au gré des marées De leurs râles Des hordes d'anthropophages Tels des cloportes Envahissent les plages Forment brillantes escortes D'animaux humains Humectant d'envie Déviant leurs regards De perfidie
11.
Une fois les verres vides Et le cendrier plein Leurs amis se décident A leur dire à demain Il croit bon d'ouvrir Leur lit et du vin Il lui dit de venir Elle tend la main Il était saoul à lier Sous leurs beaux draps Elle ivre de joie Toute nue dans ses bras Il était saoul à lier Sous leurs beaux draps Elle ivre de joie Nue dans ses bras Les murs se mettent à tourner La lune complètement pleine Mais il doit avouer Qu'il en est de même Qu'il fait bon être ivre Au lever du soleil La barre au crâne les livre A leurs sens charnels Il était saoul à lier Sous leurs beaux draps Elle ivre de joie Toute nue dans ses bras Il était saoul à lier Sous leurs beaux draps Elle ivre de joie Nue dans ses bras Les volets se referment Elle emplie d'envies Rallume ses lanternes Enflamme sa bougie Mais il s'écroule par terre Impossible si affaibli De faire renaître sa chair Son corps meurtri Il était saoul à lier Sous leurs beaux draps Elle ivre de joie Toute nue dans ses bras Il était saoul à lier Sous leurs beaux draps Elle ivre de joie Nue dans ses bras
12.
Rimmel 02:36
Tu étais si docile Tu lui en donnais à la pelle Des airs imbéciles Tu te faisais si belle Que tu as mis en péril Tes idées éternelles Ternes sont les idylles Diluées dans du rimmel Tu ne tiens plus qu'à un fil Tu ne seras jamais plus celle Qui vivait sur un il Insouciante demoiselle L'amour est volatil Plus souvent qu'éternel Ternes sont les idylles Diluées dans ton rimmel Belle malhabile Aux cils artificiels Ta prunelle vacille Ton idylle chancèle Et tu le vois qui file Quand lui pousse ses ailes De bel homme viril Qui en aura à la pelle Quand pour la fille docile Qui l'tartinait de miel Ternes sont les idylles Diluées dans son rimmel Belle malhabile Aux cils artificiels Ta prunelle vacille Ton idylle chancèle
13.
La recette 03:03
Je n'ai pas le temps Un stress omniprésent Le mors au tournant Creuse mon cerveau Les gens bien honnêtes Que je pickpoquette M'font des oubliettes Trous dans mon cerveau Je suis un battant Pas l'temps d'un battement D'elle je suis gagnant Main sur son cerveau Cette triste tête Qui m'sert de pense bête Est bel et bien cette bête Dépourvue de cerveau Mais quelle est la recette Pour pleurer fillette Mieux vaut qu'on s'arrête Je ne suis qu'un salaud Tu m'croyais poète Dans mes amourettes Je n'ai jamais eu cette Place dans mon cerveau Je n'ai pas le temps Un stress omniprésent Ton rire je te le rends Il pèse sur mon cerveau Mais quelle est la recette Pour pleurer fillette Mieux vaut qu'on s'arrête Je ne suis qu'un salaud S'il faut à perpet' Que l'on se regrette Mieux vaut qu'on s'arrête Mon petit oiseau Mais quelle est la recette Pour pleurer fillette Mieux vaut qu'on s'arrête Je ne suis qu'un salaud
14.
Etre immobile Toujours connecté Je nourris l'espoir D'un monde virtualisé J'ai jeté les commandes De mes journées Désormais dictées par mon PC Sur la Toile j'ai gagné Un monde de rêve Où je m'élève Presque au rang des aimés Je reste connecté Mon seul exutoire Pour ne plus broyer le noir De ma réalité Je m'alimente D'ondes démentes Qui mènent mes yeux A l'hallucination De ces émissions J'ai des visions Des imaginations Sur la Toile j'ai gagné Un monde de rêve Où je m'élève Presque au rang des aimés Je reste connecté Mon seul exutoire Pour ne plus broyer le noir De ma réalité Je tchate et je check Pas une seconde Pour repasser au monde Réel et pas net Des millions de connections Sur mon profil M'aiment au mobile D'un post incorrect Sur la Toile j'ai gagné Un monde de rêve Où je m'élève Presque au rang des aimés Je reste connecté Mon seul exutoire Pour ne plus broyer le noir De ma réalité
15.
Indélébile 04:27
Ca t'obnubile Cette once d'obstination Souvent stérile Sans réponse ni raison Obstine-toi Efforce-toi Et l'heure viendra L'indélébile Encre en ébullition Sans cesse défile Au fil de déraisons Obstine-toi Efforce-toi Et l'heure viendra Tu te morfonds L'écriture malhabile N'a plus de fond Ni rime ni corps ni fil Obstine-toi Efforce-toi Et l'heure viendra Ah tu jubiles L'issue te donne raison Moments fertiles Qui emplissent ta dévotion Obstine-toi Efforce-toi Et l'heure viendra

about

Gautier Lagalaye : voix - textes - compositions
Pierlo Lagalaye : piano - compositions - arrangements
Nico Boudeau : contrebasse

credits

released September 17, 2020

Photo de couverture : Vincent Lagalaye.
Conception graphique : Isa Houssais.
Enregistrement : Pierre Le Floch / Mixage: Pierlo Lagalaye.
Mastering : studio Balloon Farm.
Textes, compositions, arrangements : galay-galay.
Tous droits réservés.

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about

galay-galay Pau, France

galay-galay est le projet musical de deux frères qui, après avoir partagé plus de trente ans la musique qu’ils écoutaient, se sont décidés à en faire ensemble…à 700 kilomètres l’un de l’autre.

Forgé dans l'esprit d'une chanson française traditionnelle, le projet « Il était temps » naissait à compter de 2017.
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