1. |
Il était temps
02:21
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Trouver sa place
Faire son trou
Sortir un as
Se mener à bout
Il était temps
Qu'on se dépasse
Je m’voilais la face
Tu évitais tout
Je fuyais les glaces
Tu étais à bout
Il était temps
Temps qu’on ressasse
Nier qu'ça lasse
Courir à genoux
Cacher les traces
Crier au loup
Il était temps
Qu'on se défasse
Tu me menaces
Je prie les fous
Tu m'oublies hélas
Je deviens mou
Il était temps
Temps qu’on efface
Feindre l’angoisse
Faiblir debout
Refermer le sas
Craindre à peu près tout
Il était temps
Il était temps
On a eu l'audace
De lâcher tout
En face à face
Juste avec nous
On a pris notre place
On a fait notre trou
J'te sors un as
Tu m'crois jusqu'au bout
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2. |
Midi, silence
03:07
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Sous un soleil de plomb
Mes frustrations indicibles
Et futiles passent au crible
De l'horizon
Ma chair et ma raison
Se dissolvent et je guette
La fin sans que l'on y prête
Un seul soupçon d'attention
Sous un soleil de plomb
Les horloges qui s'arrêtent
La vie que l'on me prête
Sont des points de suspension
Il est midi infiniment
Le silence règne en maître
Là une odeur discrète
Rompt l'isolement
Midi, silence
Ca brûle, l'ennui
Soleil arrogant
Assommant l'envie
Midi, silence
Ca brûle, l'ennui
Soleil arrogant
Attendons la nuit
Languis, essoufflé
Je limite mes pas
Efforts a minima
Le soleil a tapé
A la portée de ma main
Tout ce qui est de besoin
Midi, silence
...
Je croule, accroupi
Cette chaleur moite
Comme une ruelle étroite
M'oppresse et m'ennuie
Tant attendu viendra
Le soir, me réveillera
Midi, silence
...
Ebloui, somnolant
On n'espère rien
La moiteur aux mains
Nous rend inconscients
Plein de fièvre enivrante
On attend la délivrance
Midi, silence
...
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3. |
Marianne
03:28
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Marianne ô précipice
Marianne en haut dévisse
En bas se délite la Miss
Marianne n'est plus en lice
Marianne fait bonne mine
Marianne pourtant décline
Ses bas encore s'abîment
Marianne au fond déprime
Marianne croit sublimer
Marianne croit briller
Elle s'ébat assurée
Marianne s'est oubliée
Marianne juste émérite
Marianne au fond s'abrite
Abattue et si réduite
Marianne est toute petite
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4. |
Veille
02:05
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Des visions de brouillard
J'avance au hasard
Du trafic de ma tête
Bouchons, klaxons
Ca résonne au fond
C'est fou ces tonnes
De sons aphones
Je veille et veille
Des visions de brouillard
J'avance au hasard
Circulation bouchée
Le flot s'arrête
Toi es-tu prête
Tu m'as déjà oublié
Etait-ce déjà si tard
Je veille et veille
Des visions de brouillard
J'avance au hasard
De ruelles en impasse
De nuits pleines de fête
Rien ne me raisonne
Où étais-tu passée
T'étais-tu lassée
Je veille et veille
Des visions de brouillard
J'avance au hasard
Du trafic de ma tête
De ruelles en impasse
De nuits pleines de fêtes
Du trafic de ma tête
Du trafic de ma tête
Je veille et veille
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5. |
Alix
03:16
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|||
Lascive Alix s’est endormie
Naïve comme aux premières nuits
Chétive Alix attend, s’ennuie
Passive Alix oublie
Quand elle valsait
Légèrement
Quand ils valsaient
Au temps présent
Dérive dévie la noctambule
Tardive lueur, crépuscule
Rétive sa mémoire capitule
Prive, oublie, dissimule
Quand elle valsait
Légèrement
Quand ils valsaient
Au temps présent
Hâtive l'horloge de la nuit
Enivre le cœur qui la suit
Vive la valse les saisit
Furtive comme une rêverie
Quand elle valsait
Légèrement
Quand ils valsaient
Au temps présent
Lascive Alix s’est endormie
Naïve comme aux premières nuits
Chétive Alix attend, s’ennuie
Passive Alix oublie
Quand elle valsait
Légèrement
Quand ils valsaient
Au temps présent
Alix ne s'explique ensuite
Prétexte qu'il a pris la fuite
Perplexe Alix éconduite
Par réflexe rêvait la suite
Elle valserait
Légèrement
Ils valseraient
Au temps présent
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6. |
Frêle
02:03
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Frêle comme un esquif
Tu files frôlant les récifs
A fleur d'eaux
Nos vies effleurent le vice
De cœurs à fleur de peau
Si tendres soient ces récifs
T'attendre est un supplice
De vertigo
Frêle comme un esquif
Tu files frôlant les récifs
A fleur d'eaux
Ton corps, jeunesse exquise
Que je dévore, odore et colore
La blessure de tes mains mises
Sur mon corps cristallise
Notre sort
Frêle comme un esquif
Tu files frôlant les récifs
A fleur d'eaux
Celles de notre calice
Que de ta lippe
Tu bois jusqu'à la lie
Frêle comme un esquif
...
L'abîme de mon âme abimée
Sanglote et je dévêts mon être abscons
Quand une fois allongé
Près de toi je fonds d'émoi égaré
Dans tes bas-fonds
Frêle tu es mon if
Ma belle enfant mon délice
Dans les dédales du temps
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7. |
L'oubliée
03:39
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|||
Tu m'as quitté mais je t'acquitte
De tes fautes, défauts futiles
Furent-elles responsables petite
De notre amour annihilé
Lentement je t'oublie sûr
De ne te vouloir plus jamais
Et pourtant les souvenirs durent
Pour autant qu'ils soient regrets
L'écueil dans l'enclave s'aggravait
J’aimais pourtant t'oublier
Il est des fois quand j'ironise
Les traits de nos amours passés
Comme les enfants immortalisent
L'heure de leur premier baiser
L'écueil dans l'enclave s'aggravait
J’aimais pourtant t'oublier
Tu n'es plus qu'un éclair esclave
Du temps qui sert l'instant passé
Orageuses mais douces entraves
A l'infini sentiment des aimés
L'écueil dans l'enclave s'aggravait
J’aimais pourtant t'oublier
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8. |
Jeu d'Oedipe
03:52
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|||
Amour sourd à ton sort
Son retour met à mort
Au détour des décors
Vient le jour puis l'aurore
Tu auras beau couper court
Chercher un ailleurs
Ton départ sans retour
Ne pleurera rien de meilleur
Tes pères, tes amours
Éprouveront tes rancœurs
Quand jour après jour
S'éloigneront tes lueurs
Coup du sort à coup sûr
Corps à bout sur les bords
Cœur impur qui le déplore ?
Un pour tous et encore
Tu auras beau couper court
Chercher un ailleurs
Ton départ sans retour
Ne pleurera rien de meilleur
Tes pères, tes amours
Éprouveront tes rancœurs
Quand jour après jour
S'éloigneront tes lueurs
(phrase piano sur diminuée)
(main gauche en montée de basses)
Contre-jour qui t'honore
Réconfort de velours
Demi-tour qui t'ignore
Te dévore jour àprès jour
Au point mort
Môme toujours
Au moins pour
Tes remords
O murmure
Qui te mord
Rien n'augure
L'heure d'éclore
Tu auras beau couper court
Chercher un ailleurs
Ton départ sans retour
Ne pleurera rien de meilleur
Tes pères, tes amours
Éprouveront tes rancœurs
Quand jour après jour
S'éloigneront tes lueurs
|
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9. |
Pour ne rien faire
02:26
|
|||
Mon inertie n'alerte
Qu'un seul souci de survie
Poursuivi par la paresse
De mon gré je grossis
Apathique lézard
Empatté délétère
Il n'est jamais trop tard
Pour ne rien faire
Immobile acharné
Un pacha né soucieux
Du confort conféré
Par un lit bien moelleux
Oisif, un brin traînard
Jamais je ne m’affaire
Il n'est jamais trop tard
Pour ne rien faire
(solo)
Quand au frais m'est offerte
L'ombre sur mon balcon
Je m'y pose et observe
Les passants paraissant
Courir après leur retard
Haletant, en sueur
Il n'est jamais trop tard
Ferré dans mon foyer
Un fieffé foutoir
Grand feignant qui feignait
Une grave maladie rare
Jouisseur et pantouflard
Jamais je n’accélère
Il n'est jamais trop tard
Pour ne rien faire
Cœur à prendre si tu l'aimes
Léthargique et éteint
Plus encore quand s'emmêlent
Tes parfums au traversin
Sous la couette ce soir
N'oublie pas persévère
Il n'est jamais trop tard
Pour ne rien faire
|
||||
10. |
Plages
03:07
|
|||
Des hordes d'anthropophages
S'approprient les côtes
Le long des rivages
S'entassent des cohortes
D'animaux humains
Humectant d'envies
Déviant leurs regards
De perfidie
Belles dunes de sable
Aux chaleurs folles
Soleil effroyable
Intouchable sol
Vous les rendez pâles
Éveillant l'instinct
Sauvage
De l'étreinte
Le sel de l'eau marine
Recouvre leurs corps
Des cuirs d'or luisent
Subliment leurs torts
Suintants, épicés
Les mâles s'emballent
Au gré des marées
De leurs râles
Des hordes d'anthropophages
Tels des cloportes
Envahissent les plages
Forment brillantes escortes
D'animaux humains
Humectant d'envie
Déviant leurs regards
De perfidie
|
||||
11. |
Saoul à lier
02:39
|
|||
Une fois les verres vides
Et le cendrier plein
Leurs amis se décident
A leur dire à demain
Il croit bon d'ouvrir
Leur lit et du vin
Il lui dit de venir
Elle tend la main
Il était saoul à lier
Sous leurs beaux draps
Elle ivre de joie
Toute nue dans ses bras
Il était saoul à lier
Sous leurs beaux draps
Elle ivre de joie
Nue dans ses bras
Les murs se mettent à tourner
La lune complètement pleine
Mais il doit avouer
Qu'il en est de même
Qu'il fait bon être ivre
Au lever du soleil
La barre au crâne les livre
A leurs sens charnels
Il était saoul à lier
Sous leurs beaux draps
Elle ivre de joie
Toute nue dans ses bras
Il était saoul à lier
Sous leurs beaux draps
Elle ivre de joie
Nue dans ses bras
Les volets se referment
Elle emplie d'envies
Rallume ses lanternes
Enflamme sa bougie
Mais il s'écroule par terre
Impossible si affaibli
De faire renaître sa chair
Son corps meurtri
Il était saoul à lier
Sous leurs beaux draps
Elle ivre de joie
Toute nue dans ses bras
Il était saoul à lier
Sous leurs beaux draps
Elle ivre de joie
Nue dans ses bras
|
||||
12. |
Rimmel
02:36
|
|||
Tu étais si docile
Tu lui en donnais à la pelle
Des airs imbéciles
Tu te faisais si belle
Que tu as mis en péril
Tes idées éternelles
Ternes sont les idylles
Diluées dans du rimmel
Tu ne tiens plus qu'à un fil
Tu ne seras jamais plus celle
Qui vivait sur un il
Insouciante demoiselle
L'amour est volatil
Plus souvent qu'éternel
Ternes sont les idylles
Diluées dans ton rimmel
Belle malhabile
Aux cils artificiels
Ta prunelle vacille
Ton idylle chancèle
Et tu le vois qui file
Quand lui pousse ses ailes
De bel homme viril
Qui en aura à la pelle
Quand pour la fille docile
Qui l'tartinait de miel
Ternes sont les idylles
Diluées dans son rimmel
Belle malhabile
Aux cils artificiels
Ta prunelle vacille
Ton idylle chancèle
|
||||
13. |
La recette
03:03
|
|||
Je n'ai pas le temps
Un stress omniprésent
Le mors au tournant
Creuse mon cerveau
Les gens bien honnêtes
Que je pickpoquette
M'font des oubliettes
Trous dans mon cerveau
Je suis un battant
Pas l'temps d'un battement
D'elle je suis gagnant
Main sur son cerveau
Cette triste tête
Qui m'sert de pense bête
Est bel et bien cette bête
Dépourvue de cerveau
Mais quelle est la recette
Pour pleurer fillette
Mieux vaut qu'on s'arrête
Je ne suis qu'un salaud
Tu m'croyais poète
Dans mes amourettes
Je n'ai jamais eu cette
Place dans mon cerveau
Je n'ai pas le temps
Un stress omniprésent
Ton rire je te le rends
Il pèse sur mon cerveau
Mais quelle est la recette
Pour pleurer fillette
Mieux vaut qu'on s'arrête
Je ne suis qu'un salaud
S'il faut à perpet'
Que l'on se regrette
Mieux vaut qu'on s'arrête
Mon petit oiseau
Mais quelle est la recette
Pour pleurer fillette
Mieux vaut qu'on s'arrête
Je ne suis qu'un salaud
|
||||
14. |
Etre immobile
03:00
|
|||
Etre immobile
Toujours connecté
Je nourris l'espoir
D'un monde virtualisé
J'ai jeté les commandes
De mes journées
Désormais dictées par mon PC
Sur la Toile j'ai gagné
Un monde de rêve
Où je m'élève
Presque au rang des aimés
Je reste connecté
Mon seul exutoire
Pour ne plus broyer le noir
De ma réalité
Je m'alimente
D'ondes démentes
Qui mènent mes yeux
A l'hallucination
De ces émissions
J'ai des visions
Des imaginations
Sur la Toile j'ai gagné
Un monde de rêve
Où je m'élève
Presque au rang des aimés
Je reste connecté
Mon seul exutoire
Pour ne plus broyer le noir
De ma réalité
Je tchate et je check
Pas une seconde
Pour repasser au monde
Réel et pas net
Des millions de connections
Sur mon profil
M'aiment au mobile
D'un post incorrect
Sur la Toile j'ai gagné
Un monde de rêve
Où je m'élève
Presque au rang des aimés
Je reste connecté
Mon seul exutoire
Pour ne plus broyer le noir
De ma réalité
|
||||
15. |
Indélébile
04:27
|
|||
Ca t'obnubile
Cette once d'obstination
Souvent stérile
Sans réponse ni raison
Obstine-toi
Efforce-toi
Et l'heure viendra
L'indélébile
Encre en ébullition
Sans cesse défile
Au fil de déraisons
Obstine-toi
Efforce-toi
Et l'heure viendra
Tu te morfonds
L'écriture malhabile
N'a plus de fond
Ni rime ni corps ni fil
Obstine-toi
Efforce-toi
Et l'heure viendra
Ah tu jubiles
L'issue te donne raison
Moments fertiles
Qui emplissent ta dévotion
Obstine-toi
Efforce-toi
Et l'heure viendra
|
galay-galay Pau, France
galay-galay est un duo de chanson française "parlé-chanté", créé en 2017 entre Rennes et Pau. Le projet en cours - Solitudes - accueille trois musiciens rennais. Un guitare-basse-batterie permettant la recherche d'autres sonorités autour du piano-voix initial. ... more
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